4 November 2013
Renault Sport pour terminer en beauté dans le Valais
Le Rallye International du Valais se présente comme la dernière manche du Championnat d’Europe des Rallyes 2013, la septième sur asphalte. Le Team Renault Sport Technologies y alignera une Mégane R.S. N4 aux mains de Robert Consani et Vincent Landais. Au terme d’une saison longue et éprouvante, qui aura vu Renault Sport jouer les premiers rôles de la catégorie Production, l’objectif sera de finir sur la meilleure note possible et d’enregistrer une nouvelle montée sur le podium. Germain Bonnefis, blessé lors du Rallye de Croatie, ne sera pas présent.
Le Rallye International du Valais, épreuve emblématique du Vieux Continent, sera la treizième et dernière manche du Championnat d’Europe des Rallyes 2013. Disputée sur asphalte, elle peut toutefois se transformer en véritable course hivernale, en raison de l’altitude des routes empruntées et en fonction des conditions climatiques. Pendant trois jours, elle propose plus de 287 kilomètres de spéciales.
Robert Consani attaque ce rallye avec un moral au beau fixe. Il roulera de nouveau avec Vincent Landais et, même si les titres sont déjà joués, il espère que leur association leur permettra de terminer sur le podium de la catégorie Production. La Mégane R.S. N4 étant opposée dans cette classe à des quatre roues motrices, le pilote provençal compte toutefois sur des conditions clémentes pour pouvoir bien figurer au classement.
« Il peut y avoir des conditions difficiles sur cette épreuve, note Robert Consani. Mais, pour le moment, les températures sont douces et les conditions ne sont pas hivernales. Si le climat évolue en ce sens, à nous d’avoir les bonnes informations en provenance des spéciales pour faire le choix de pneus le plus adapté aux conditions d’adhérence. Tout se jouera dans ce cas sur la stratégie pneumatique. Ce sera mon troisième rallye avec Vincent, nous commençons à nous comprendre. Il est jeune mais se donne les moyens de réussir pour évoluer rapidement dans le bon sens. »
« La principale difficulté se situe dans la variété du parcours, poursuit-il. Il y a onze secteurs chronométrés différents avec des spéciales assez longues. Les reconnaissances seront donc capitales car nous aurons beaucoup d’informations à assimiler en peu de temps. Je n’ai pas l’expérience de ce rallye mais les spéciales en montagne me plaisent beaucoup. Pour avoir déjà roulé au Rallye du Mont Blanc, j’espère que nous nous rapprocherons de ce type de profil. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour finir la saison sur la plus haute marche. »
Le jeudi, trois spéciales seront à parcourir pour un total de 30 km. La deuxième journée propose 110 km de chronos, dont deux boucles de trois spéciales. Le samedi sera le jour le plus long, avec huit secteurs chronométrés et 146 km à parcourir, pour une arrivée à 16h30.
