Troisième au classement de l’Eurocup Formula Renault 2.0, Andrea Pizzitola (Manor MP Motorsport) tentera de conforter sa position ce week-end sur le Circuit Paul Ricard. Pas vraiment dépaysé sur le meeting français des World Series by Renault, le Montpelliérain nous explique comment il aborde ce rendez-vous à domicile.

Vous courez à domicile ce week-end. Qui craignez-vous ?
« Il y a deux types d’adversaires que je crains sur le Circuit Paul Ricard. D’abord Aurélien Panis, car il est toujours performant ici. Et, dans l’optique du championnat, je garde un œil sur les pilotes de l’équipe Prema Powerteam. Chaque année, ils sont très compétitifs sur les circuits rapides comme celui-ci ou Spa-Francorchamps. »

Est-ce que le fait de courir à domicile renforce votre confiance ?
« Non, c’est plutôt l’inverse, parce que je n’ai jamais été performant sur le Circuit Paul Ricard. Or, il y a beaucoup de tracés sur lesquels j’ai été rapide cette année alors qu’ils ne m’avaient pas souri par le passé, il n’y a donc pas de raison que ce ne soit pas le cas ici aussi. Je vais travailler comme il faut avec les ingénieurs pour être performant et briller à domicile. »

Comment vivez-vous la présence de vos proches sur les meetings ?
« Mes parents sont là sur toutes les courses. Ça me rassure quand mes proches sont présents, même s’ils ne sont pas à mes côtés quand je travaille. Les retrouver après ma journée, c’est toujours agréable. Ma copine vient sur trois ou quatre meetings par an. Bien entendu, elle sera là ce week-end et puis il y aura aussi toute ma famille, une vingtaine de personnes. Ça me motive ! »

N’est-ce pas une source de pression supplémentaire ?
« Ça a pu être le cas par le passé mais, cette année, j’ai une pression naturelle à chaque meeting étant donné que je joue le top 3 au championnat. Au final, la présence de mes proches m’est bénéfique, même si je dois faire un peu abstraction pendant la journée. C’est la clé pour rester concentré sur ma course. »

Avez-vous une chanson fétiche en ce moment ?
« J’aime bien “Stay high” de Tove Lo. J’adore le texte (qui veut dire « Reste au top ») autant que la musique. D’ailleurs je l’écoute souvent dans mes écouteurs avant la qualif, pour m’isoler. »

Où vous voyez-vous dans dix ans ?
« J’aurai 32 ans… difficile de se projeter ! C’est génial de pouvoir vivre de sa passion, alors j’espère que je roulerai toujours même si ça n’est pas évident de perdurer dans ce milieu. Peut-être dans un proto ou en GT, qui sait ? D’un point de vue personnel, je me vois bien dans ma petite maison avec ma femme ! »

Comment résumeriez-vous l’ambiance au sein de votre équipe ?

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